Tambour africain : comment le fabriquer ?

Tambour africain : comment le fabriquer ?
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Au cours de l'histoire, le son de percussions a marqué la communication. Toutes les civilisations ont, a un moment ou un autre, utilisé une percussion pour l'annonce des différentes étapes de la vie quotidienne. Tour à tour instrument d'alarme en cas d'urgence, moyen qui annonce les événements importants et rythme les cérémonies sociales et religieuses, le tambour a accompagné la vie des civilisations. Depuis une cinquantaine d'années, il y a un intérêt renouvelé pour les tambours africains. Ainsi, le tambour africain est devenu une constante dans les gradins lors de rencontres sportives. Les chants de supporters se font au son du tambour. C'est un son synonyme de célébration dans la culture sportive. Avec l'African Drum Festival du Nigeria, le djembé et la culture africaine ont acquis leurs lettres de noblesse. Sa sonorité fait du djembé, percussion d'Afrique de l'Ouest, un symbole de la culture africaine. Il est aussi le plus simple à réaliser. Le djembe est taillé dans du bois en une seule pièce ayant la forme d'un mortier à piler le grain. Le concept du djembé est de récupérer le son produit par le musicien sur la membrane et l'amplifier dans ses trois parties.

  • La tête où le son prend forme. Une peau de chèvre, de vache ou d'antilope est tendue dessus et maintenue par un système de cordes et de chevilles. Traditionnellement, les cordes de ce tambour africain étaient en peau et les chevilles en bois. Les cordes des tambours actuels sont en matière synthétique et les cheville en fer. Le musicien tape sur la membrane pour jouer.
  • Le corps est cintré au milieu pour former "la voix", un passage où le son prend de l'ampleur pour donner le son caractéristique des tambours africains.
  • La dernière partie du tambour africain est le pied. C'est la partie basse qui est aussi l'amplificateur du djembé.

On peut trouver un djembé dans une boutique africaine. Il est richement décoré de motifs tels que ceux ornant les vêtements coloriés que porte l'homme africain.

Comment s'appelle le tambour africain ?

Le tambour fait partie de la famille des instruments à percussion dans la culture africaine. Cette famille se divise en sous-catégories.

  • Les membranophones. Ce sont des instruments qui sont munis d'une ou deux membranes faites de peau de chèvre, de vache ou d'antilope. C'est la membrane qui produit le son et annonce les événements au village.
  • Les idiophones dont le matériau lui-même produit le son. Comme le Udu, une jarre qui se joue en frappant avec les mains sur le goulot et les côtés.
  • Les lamellophones. Le son est produit par des lamelles en fer ou en bois comme le balafon. C'est un xylophone que l'homme porte en bandoulière et joue des deux mains. Une sangle la retient autour du cou.

Le tambour africain le plus emblématique est certainement le djembé. Sa popularité est due principalement à la facilité d'en jouer et d'en fabriquer. Même les petits peuvent s'amuser à fabriquer un petit tambour pour enfant. Le processus en est très simple et aide les enfants à se familiariser au djembé et reproduire des sons. Il est fabriqué avec une boite de conserve dont le couvercle et le fond ont été enlevés. Un morceau de ballon en caoutchouc est alors tiré sur le dessus et fixé par un élastique. Ça fait une percussion gratuite pour faire du petit un musicien en herbe. Des vêtements bigarrés et voilà le petit prêt à sa première représentation gratuite de percussionniste digne d'un grand batteur !Le djembé est aussi populaire parce qu'il se joue assez facilement. Les différentes sonorités sont obtenues grâce à des techniques que n'importe qui peut apprendre avec ou sans l'aide d'un batteur accompli.

Quels sont les instruments africains ?

La musique fait intégralement partie de la culture africaine. De ce fait, les instruments de musique africains n'ont pas seulement une utilité sonore, ils ont souvent une fonction sociale et religieuse. Certains instruments étaient réservés aux classes dirigeantes, comme le mpungi, une trompe royale de l'ancien royaume du Kongo.

  • Le derbouka - instrument très connu qu'on retrouve en Afrique du Nord et sub-saharienne, il est aussi présent au Moyen-Orient et dans les Balkans. C'est une percussion avec une membrane en peau de chèvre ou de poisson selon le même concept que le djembé.
  • La kora. Tout aussi connu que le djembé et le derbouka, la kora est un instrument de musique à cordes d'Afrique de l'Ouest. C'est une harpe avec une caisse de résonance recouverte de peau de chèvre ou de vache. Joué par un homme, la kora produit une musique à la sonorité particulière et demande une certaine dextérité qui était transmise par les griots africains de père en fils. Les griots racontaient les événements et commémoraient l'annonce de naissances et de décès par des récits au son de la kora.
  • Le n'goni. Un instrument à corde présente dans la culture et la musique du Mali, porté par une sangle en bandoulière
  • Le djembé - instrument emblématique de la culture d'Afrique de l'Ouest. En bois, il se joue aussi bien posé par terre que porté par le musicien, en bandoulière au moyen d'une sangle. 
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